À la galerie Vincent-d’Indy
La nouvelle exposition en cours depuis la semaine dernière à la galerie Vincent-d’Indy rassemble une cinquantaine d’œuvres de l’artiste peintre VéroniKah, une résidante de Saint-Bruno de Montarville qui a grandi à Boucherville.
Au programme, art abstrait. Pour résumer en quoi consiste le travail de cette artiste, on peut parler d’un amalgame de formes géométriques qui ouvrent la voie à toutes sortes de fantaisies à travers lesquelles la texture prend une place prépondérante. Dans sa démarche, VéroniKah se renouvelle constamment en utilisant divers produits qu’elle intègre à ses tableaux pour leur attribuer une touche originale. Toutes ses œuvres dégagent une harmonie visuelle.
Autodidacte, cette artiste a commencé à peindre lorsqu’elle était confinée à l’hôpital en l’an 2000, à la suite de problèmes anorexiques qui affectaient sa santé. La peinture lui a servi de moyen thérapeutique pour remonter la pente. Trois ans plus tard, elle a mis de côté son travail artistique durant cinq années afin de s’occuper de ses jeunes enfants. Maman à temps plein, elle a reporté à plus tard ses projets en arts visuels.
Elle a repris ses pinceaux et s’est installée devant son chevalet au quotidien à compter de 2008. Des tableaux, elle en a produit un et un autre. Depuis les 12 dernières années, elle estime en avoir réalisé tout près de 2000, dont la moitié ont trouvé preneur à ce jour. Faut-il préciser qu’on retrouve ses œuvres dans une douzaine de galeries d’art ici et ailleurs. Depuis l’an dernier, elle est à l’assaut du marché européen. Son objectif : percer à l’échelle internationale. Chaque soir, elle continue de peindre et d’essayer de nouveaux trucs pour renouveler son style.
Sa créativité débordante se répand sur ses toiles, lui permettant de se libérer et d’exprimer ce qu’elle ressent dans son for intérieur. À son avis, par ce mode d’expression, elle cherche à répondre à son besoin d’être aimé. Point. Un moyen qu’elle a trouvé de s’accepter tel qu’elle est.
L’aspect rebelle de sa personnalité l’entraîne à briser des barrières en art, un défi qu’elle parvient à surmonter avec une certaine aisance. Une artiste dans le corps et dans l’âme sans contredit. Son rêve ultime consiste à voir ses tableaux se retrouver partout dans le monde. Et elle voit grand.
L’exposition à la galerie Vincent-d’Indy se déroulera jusqu’au 4 mars prochain. Les 31 mars et 1er avril, VéroniKah accueillera les visiteurs à son domicile afin de faire connaître sa collection, quelque 150 toiles qu’elle a réalisées. Les détails de cette activité sont accessibles sur le site www.veronikah.com.