L’infirmière varennoise est morte en portant secours à des accidentés
L’histoire a touché bien des cœurs en mars dernier alors que Carole Rhéaume et un autre bon samaritain ont été happés par une automobile après être sortis de leur véhicule afin d’aller porter secours aux occupants d’une voiture accidentée sur l’autoroute 10 à Eastman, en Estrie.
Carole Rhéaume, 47 ans et mère de deux enfants, a succombé à ses blessures peu de temps après le choc, alors que l’autre samaritain, également dans la quarantaine, a souffert de blessures au bas du corps sans que sa vie ne soit en danger.
La Varennoise était infirmière et ses proches ont souligné qu’elle a toujours eu à cœur d’aider les autres, comme le témoigne son dernier geste…
La Ville de Varennes a indiqué peu de temps après le drame qu’elle avait l’intention de soumettre un dossier au ministère de la Justice du Québec afin que son geste soit reconnu comme un acte de bravoure. Le responsable de cette initiative est le conseiller municipal Gaétan Marcil, qui demeurait près de Mme Rhéaume.
Le maire de Varennes, Martin Damphousse, a adressé au nom du conseil une lettre de condoléance à la famille éprouvée. « Dans ses fonctions professionnelles, nous avons constaté l’engagement de Mme Rhéaume et sa volonté d’apporter sa contribution au mieux-être de la société. Elle fût une source d’inspiration pour les citoyens par sa volonté de secourir une personne dont la vie était en danger. Ainsi, nous souhaiterions proposer au gouvernement du Québec que son acte de civisme obtienne une reconnaissance officielle du ministre de la Justice. »
Lors de la séance du 17 août dernier, une résolution a donc été adoptée pour une telle demande. Le conseil de Varennes invitait également les municipalités du Québec à appuyer cette démarche et des villes de la MRC de Marguerite-D’Youville, dont sa voisine Sainte-Julie, et de la Vallée-du-Richelieu, avaient déjà répondu à l’appel.
Notons également que la sœur de la victime, Chantal Rhéaume, fait aussi circuler une pétition sur les réseaux sociaux afin que le gouvernement reconnaisse l’acte de civisme.
