Les parents d’un enfant ayant la dysphasie et des troubles qui y sont associés de même que les adultes aux prises avec ce handicap sont conviés à un colloque touchant ce sujet le samedi 21 avril, au Centre multifonctionnel Francine Gadbois, situé à Boucherville. Durant toute la journée, les participants y trouveront une mine d’informations utiles pour surmonter les défis liés à cette situation. La rencontre s’adresse aussi aux professionnels des secteurs de la santé et de l’éducation. Elle se tient sous l’égide de l’Association québécoise de la dysphasie, région Montérégie.
La dysphasie se décrit comme un trouble primaire du langage qui entraîne des limitations importantes et persistantes sur le plan de l’expression orale. Elle peut affecter la prononciation, l’élocution, l’utilisation des mots, la construction des phrases ou ce qui concerne la compréhension du langage oral. Il s’agit par définition d’un trouble neurodéveloppemental qui concerne le développement du cerveau.
« Les enfants qui en sont atteints ont parfois des retards dans le langage à l’âge du préscolaire. Plus tôt ils seront pris en charge par des orthopédagogues et des orthophonistes, mieux ils seront outillés pour faire face aux différentes difficultés auxquelles ils seront confrontés. Ce handicap complexe touche une partie de la population en Montérégie », explique Myriam Lefebvre, agente de communication à l’Association québécoise de la dysphasie.
Plusieurs thèmes seront abordés lors de ce colloque : la révision des devoirs avec les élèves, l’anxiété chez les enfants face aux difficultés d’apprentissage, la communication non-verbale, les bienfaits des outils technos pour les enfants atteints de ce type de problème de même que les mesures d’intégration au cégep et l’employabilité. Bref, un large éventail de questions autour de ce sujet délicat.
Pour obtenir des renseignements complémentaires, il suffit de communiquer avec les organisateurs du colloque en composant le 450-635-1961.