Une école sur deux au Québec est dans un mauvais ou très mauvais état, si bien que le déficit d’infrastructures de nos écoles atteint cette année 3,3 milliards de dollars, un bond de 83 % en une année seulement. Après 15 années de régime libéral en éducation, le ministre Carlos Leitão confirme dans son propre budget l’état lamentable du parc immobilier du réseau de l’éducation.
« Globalement, l’état des infrastructures scolaires s’est considérablement détérioré cette année » lit-on au Plan québécois des infrastructures, a indiqué le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’éducation, Jean-François Roberge. Un élève sur deux étudie dans une école vétuste aujourd’hui. Pire, le ministère de l’Éducation anticipe même une augmentation du déficit de maintien d’actifs « pour quelques années supplémentaires en raison (…) de la capacité limitée (des) commissions scolaires à augmenter le rythme (des) travaux ». C’est tout un échec du gouvernement libéral.
Jean-François Roberge n’a pas été du tout convaincu par les réponses du ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx. Si l’on suit sa logique : nos écoles sont pires que l’an passé, mais elles seront moins pires que l’an prochain. Plus personne ne croit les promesses des libéraux, a lancé le député caquiste.
« Le ministre de l’Éducation tente de nous faire croire que tout va bien dans le réseau de l’Éducation. Aujourd’hui, la réalité le rattrape. Le budget de son propre gouvernement indique que nos écoles sont dans un pire état qu’on le croyait ! Pendant 15 ans, le Parti libéral a laissé les écoles se détériorer à un point que maintenant, une école sur deux dans un mauvais ou très mauvais état. Quel bilan dévastateur », a mentionné Jean-François Roberge.