Fière de l’annonce de la construction d’une nouvelle école primaire, la députée-ministre Nathalie Roy a quand même reconnu que les besoins en termes de locaux scolaires sont grands à Boucherville et que d’autres annonces pourraient être faites l’an prochain.
Initialement, la demande du Centre de services scolaire des Patriotes (CSSP) adressée l’automne dernier au ministère de l’Éducation (MEQ) était pour l’obtention d’une école primaire de 32 places.
Or, après que la Ville de Boucherville eut clairement signifié son opposition à ce projet, expliquant qu’elle privilégie de petites écoles à échelle humaine et de proximité, le CSSP a modifié sa requête pour plutôt demander deux écoles primaires de seize locaux chacun dans les secteurs Du Boisé ou Harmonie, précise le directeur général du CSSP, Luc Lapointe.
Une première demande vient donc de recevoir une réponse positive. L’autre, soit pour la seconde école primaire, sera à nouveau formulée l’automne prochain par le CSSP.
L’école Louis-Hippolyte-Lafontaine pourrait être démolie
Même si la ministre Roy a mentionné au cours du point de presse qu’aucune école ne « disparaîtrait » cette année, le Centre réitérera quand même son autre demande pour que soit démolie, puis reconstruite, l’école Louis-Hippolyte-Lafontaine située dans le secteur est de la ville.
M. Lapointe répète qu’en raison de l’état de vétusté de ce bâtiment, il est plus économique de procéder à sa démolition et à sa reconstruction, plutôt qu’à sa rénovation. Rappelons qu’il y a quelques mois, les coûts de rénovation pour sa mise aux normes majeures incluant une mise aux normes sismiques représentaient 7,9 M$ alors que la valeur de remplacement du bâtiment était évaluée à 8,7 M$.
« Nous allons revenir avec cette demande l’automne prochain. On peut la reconstruire sur le même site ou ailleurs. Si la Ville souhaite la conserver au même endroit, nous allons travailler un tel projet, mais il est certain que dans un tel cas, il faudra déplacer les élèves durant la construction et leur offrir un milieu de vie de qualité. Nous pouvons nous ajuster aux deux réalités. »