La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) s’est dit inquiète de la réduction de plus du tiers du nombre d’étudiantes inscrites en Technique d’éducation à l’enfance (TEE) aux cégeps Édouard-Montpetit, Sorel-Tracy et Saint-Hyacinthe entre 2015 et 2021. « Il faut donner envie d’une carrière en petite enfance aux jeunes du secondaire. Encore aujourd’hui, nous devons combattre plusieurs préjugés envers les intervenantes en petite enfance. Au-delà des bourses Perspectives Québec annoncées récemment par le gouvernement, il faut une véritable stratégie d’attraction de nouvelles étudiantes vers la technique », estime la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon. La fédération craint que le gouvernement ne mise tous ses œufs dans le même panier en multipliant les formations courtes au détriment de la TEE. « Il y a un enjeu de qualité important dont il faut tenir compte. Travailler avec des enfants de 0-5 ans, c’est aussi important qu’une enseignante au primaire. Or, on ne cesse de niveler les qualifications requises vers le bas », déplore la présidente du Syndicat des intervenantes en petite enfance de Montréal (SIPEM-CSQ), Anne-Marie Bellerose. Pour la FIPEQ-CSQ, la solution passe d’abord et avant tout par une vision à long terme. Seulement en Montérégie, il manquera un peu plus de 4 124 intervenantes en centre de la petite enfance (CPE) et en milieu familial au cours des cinq prochaines années.
Un manque de plus de 4 124 intervenantes en CPE et en milieu familial au cours des 5 prochaines années en Montérégie
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