La Société de gestion de la marina et du golf de Longueuil ciblée par la Vérificatrice générale

François Laramée
La Société de gestion de la marina et du golf de Longueuil ciblée par la Vérificatrice générale

La Vérificatrice générale de la Ville de Longueuil tape sur les doigts des gestionnaires du golf et de la marina de Longueuil qui ne respectent clairement pas les règles dans l’attribution de contrats
Dans son rapport annuel 2021, la Vérificatrice générale Guylaine Séguin, souligne de nombreux manquements à la gestion contractuelle à la Société rive et parcs de Longueuil (SRPL) qui gère le port de plaisance Réal-Bouvier et le golf du Parcours du Cerf.

«Au regard de l’octroi de contrats, la SPRL ne respecte pas les exigences légales et règlementaires en vigueur ainsi que les bonnes pratiques de gestion dans le domaine pour favoriser une saine concurrence et des économies de coûts; elle n’a pas non plus mis en place les mécanismes efficaces et efficients pour assurer une gestion performante des achats et des contrats», peut-on lire dans le rapport.
Ainsi, on y souligne le non-respect des exigences de la Loi sur les cités et villes :
Pas d’appel d’offre public (AOP) pour l’achat de biens et de services de nature récurrente qui nécessitent des dépenses annuelles et pluriannuelles importantes (c’est-à-dire égales ou supérieures au SAOP) pour six contrats testés.
Pour six contrats testés comportant des dépenses de 25 000$ à 105 699$, aucun devis d’appel d’offres n’a été préparé et aucune preuve d’invitation écrite transmise à au moins deux fournisseurs n’a été retracée aux dossiers des fournisseurs. Pour cinq de ces six contrats testés, au moins deux soumissions ont été obtenues et aucune soumission n’a été demandée pour un contrat testé.
Pour un contrat testé comportant des dépenses dépassant 105 700$, aucun AOP n’a été effectué.
De plus, «de façon générale, il est impossible de conclure sur les délais de réception des soumissions, car aucun document ne permet de savoir à quelle date les soumissions ont été demandées», est-il écrit.
La Société rive et parcs de Longueuil a aussi manqué à des règles internes dans neuf autres cas.
Pour huit contrats testés comportant des dépenses de 10 000$ à 99 999$, aucune preuve d’invitation n’a été retracée aux dossiers des fournisseurs. Pour un contrat de 100 000$ et plus, aucun avis dans les journaux informant les entrepreneurs par un court résumé des travaux à effectuer n’a été retracé au dossier du fournisseur.
Dans le cas de la Société Rive et parcs la Vérificatrice générale y va évidemment de plusieurs recommandations pour redresser le mode de gestion de l’organisme

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