L’érosion des berges du fleuve Saint-Laurent fait des ravages sur de nombreux terrains et parcs riverains de Varennes, Verchères et Contrecœur. Un comité de citoyens travaille depuis quelques années d’arrache-pied pour que le gouvernement fédéral reconnaisse sa responsabilité en raison de la navigation commerciale et qu’il indemnise les riverains.
Malgré la multiplication des démarches par le Comité de protection des berges, le dossier avance à pas de tortue. Le Comité permanent des transports de la Chambre des communes a bien recommandé, en juin dernier, la création d’un programme de protection mais celui-ci n’a toujours pas été mis en place.
De son côté la Ville de Varennes n’a plus les moyens d’attendre.
Les berges du parc de la Commune sont menacées, car le mouvement des glaces, la fluctuation du niveau du fleuve et la navigation commerciale, arrache un mètre de terrain à chaque année. À l’automne, la Ville de Varennes décrète, pour une deuxième année consécutive, des travaux d’urgence et investit plus de 187 000 $ pour stopper la dégradation.
Une clé d’enrochement sous la ligne des hautes eaux recouverte d’une membrane géotextile est installée. Elle est recouverte d’un empierrement en matériau granulaire. Le perré est également recouvert d’un matelas anti-érosion. Enfin, il y a plantation d’arbustes sur le site.
En octobre, le maire Martin Damphousse se dit toujours en attente d’une autorisation du ministère de l’Environnement de la lutte contre les changements climatiques, de la faune et des parcs du Québec pour intervenir de façon plus massive et sauver l’ensemble des berges du parc de la Commune.