En raison notamment des plaintes des plaisanciers d’embarcations non motorisées et des Bouchervillois excédés par le bruit en provenance des rassemblements de bateaux dans le chenal de la Grande Rivière, la direction de la Sépaq a annoncé le printemps dernier que des caméras seront cachées dans les arbres et que des drones survoleront le secteur du parc national des Îles-de-Boucherville.
Le but est de mesurer le nombre de plaisanciers avec des lectures visuelles et des prises sonores, afin de documenter l’achalandage et mesurer le niveau de bruit ambiant. Cette documentation statistique servira à l’élaboration d’un plan d’action en vue d’assurer à l’été 2024 une meilleure cohabitation entre les divers types de plaisanciers.
Des contraventions
a Patrouille nautique du Service de police de l’agglomération de Longueuil a porté une attention spéciale au secteur de Boucherville où la présence de très nombreux plaisanciers se traduit parfois par des conflits et même des drames.
L’été dernier, les patrouilleurs ont émis 431 avertissements à des plaisanciers de toutes sortes, et remis 58 constats d’infraction. Ils ont procédé à une arrestation en lien avec une activité de trafic de drogue. Ils sont aussi intervenus lors de deux accidents sur le fleuve, et participé à quatre sauvetages.
La garde côtière canadienne a aussi effectué des patrouilles sur le fleuve à la hauteur de Boucherville ainsi que le Service de sécurité incendie de l’agglomération de Longueuil (SSIAL) qui, principalement, dirige les opérations de sauvetage sur le fleuve.