Un terrain ciblé pour un parc de panneaux solaires à Sainte-Julie

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Par Daniel Bastin
Un terrain ciblé pour un parc de panneaux solaires à Sainte-Julie
L'IREQ à Varennes a un parc de panneaux solaires qui permet d'étudier cette source d'énergie alternative. (Photo : Gracieuseté IREQ)
L’IREQ à Varennes a un parc de panneaux solaires qui permet d’étudier cette source d’énergie alternative.

 

Une grande consultation publique portant sur l’avenir énergétique du territoire de la MRC de Marguerite-D’Youville a lieu jusqu’au 14 juillet et, en parallèle avec cette exercice citoyen, un site où pourrait être installé un futur parc de panneaux solaires a été ciblé sur la rue Charlebois, à Sainte-Julie.

Lors de la séance du 11 juin, le conseil municipal a appuyé la demande d’autorisation soumise par la Ville de Sainte-Julie à la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) afin de permettre au 569, rue Charlebois une utilisation à des fins autres que l’agriculture, soit pour la construction d’un parc de panneaux solaires.

« Il n’y a pas encore de projet officiel, a précisé à ce sujet Camille Richard, du service des communications et relations avec les citoyens à la Ville de Sainte-Julie. Nous n’avons pas réservé le terrain. C’est un terrain orphelin administré par le ministère du Revenu. Il est contaminé, car c’est un ancien dépotoir de la défunte compagnie Enfouissement sanitaire de l’Est. Par contre, un parc solaire ne nécessite pas une décontamination du terrain. C’est justement pour cela que les anciens dépotoirs sont souvent ciblés pour des parcs solaires. »

« Nous en sommes à la même étape que l’éolien, c’est-à-dire de cibler où c’est possible d’en faire ou non sur notre territoire. On a été approchés par des promoteurs solaires, mais avant de voir si on veut développer un projet ou non, il faut savoir où se situe le potentiel solaire sur notre territoire. Exactement comme on a fait pour l’éolien », a-t-elle ajouté.

« Donc deux étapes sont requises pour savoir si on peut développer à cet endroit : obtenir l’autorisation de la Commission de protection du territoire agricole – une résolution a d’ailleurs été adoptée à ce sujet lors de la dernière séance – et obtenir l’autorisation du ministère du Revenu. On verra ensuite si on a ce qu’il faut pour faire un projet à cet endroit ou non », a-t-elle conclu.

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