Un Bouchervillois sauve un homme de la noyade

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Par Diane Lapointe
Un Bouchervillois sauve un homme de la noyade
Maxime Laramée a sauvé un homme d’une noyade presque certaine. (Photo : La Relève – Diane Lapointe))

Un homme d’une quarantaine d’années tombé du Bateau-Mouche a été sauvé d’une noyade presque certaine. L’histoire est digne d’un film. Le vendredi 12 juillet dernier, il a été extirpé in extremis du Saint-Laurent à la hauteur du pont Jacques-Cartier alors qu’il perdait son combat contre les fortes vagues et remous dans ce coin dangereux du fleuve.

Le Bouchervillois Maxime Laramée naviguait sur le fleuve lorsqu’il a vu un homme tomber du Bateau-Mouche qui le précédait. L’homme a rapidement été emporté par le courant.

Le bateau mouche ne pouvait opérer un demi-tour dans ce secteur et l’homme, sans ceinture, n’aurait jamais pu atteindre la rive. M. Laramée a immédiatement effectué un demi-tour avec son embarcation afin de lui porter secours.

Il a pu se rendre jusqu’à lui malgré les forts remous et les vagues qui atteignaient parfois un mètre. Il a réussi à le faire monter à bord de son bateau de pêche après quelques manœuvres périlleuses pour s’en approcher.

«L’homme était secoué. Il m’a raconté qu’il voulait se sauver de son ex-copine qui par hasard se trouvait elle aussi sur le bateau mouche. Celle-ci l’aurait menacé de le tuer, c’est pourquoi il s’est jeté à l’eau peu importe les risques», raconte M.Laramée.

Une fois calmé, l’homme a ouvert le sac qu’il avait encore à son dos et en a sorti une bouteille de mousseux. Il l’a ouverte et a trinqué à son sauvetage et surtout à son sauveur.

«J’ai pu ramener l’homme dont je ne connais pas son nom jusqu’au quai du Vieux port de Montréal. Il m’a grandement remercié. Il est débarqué et est tout de suite parti », poursuit-il

Après avoir parlé à un policier, M. Laramée mentionne que le capitaine du Bateau-Mouche ainsi que son co-capitaine l’ont joint au quai et l’ont eux aussi chaudement remercié. «Ils m’ont dit qu’ils auraient été incapables d’aller chercher l’homme et que celui-ci se serait sans doute noyé sans mon intervention, car le secteur est vraiment à hauts risques.»

À cet endroit, le courant est extrêmement fort et il est très difficile pour une embarcation de l’ampleur du bateau mouche de se virer. C’est pourquoi sans l’intervention rapide de Maxime Laramée, l’homme n’aurait jamais atteint seul la terre ferme.

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