Les radars dans les zones de travaux font de plus en plus mal au portefeuille

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Par Daniel Bastin
Les radars dans les zones de travaux font de plus en plus mal au portefeuille
Le radar mobile mis en place sur le chantier de l’autoroute 20 à Sainte-Julie, a rapporté 1,6 M$ en septembre seulement. (Photo : Gracieuseté)

Les conducteurs qui ont le « pied pesant » ont intérêt à être plus prudents, car les radars installés dans les zones de chantier sont parmi ceux qui émettent le plus de contraventions.

Les données du ministère de la Justice colligées par La Presse indiquent que près de 50 000 conducteurs ont été mis à l’amende en septembre, pour un total qui avoisine les 12 M$. Ce sont quatre appareils radars photo installés dans la région métropolitaine qui représentent la moitié des contraventions durant ce mois. Au premier rang, on retrouve le radar installé en bordure de l’autoroute 520 à Montréal, où la vitesse a été réduite à 50 km/h durant les travaux, qui a émis pour 1,7 M$ en contraventions.

La deuxième place appartient au radar mobile mis en place sur le chantier de l’autoroute 20 à Sainte-Julie, qui a rapporté 1,6 M$ dans cette zone limitée à 80 km/h. Quelques kilomètres plus loin, au chantier du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, les automobilistes doivent être particulièrement prudents, car la vitesse a été réduite à 50 km/h. L’appareil en direction sud a produit 1,1 M$ en amendes, et celui en direction nord, 800 000 $.

Les données du ministère de la Justice permettent aussi de constater que la valeur des amendes a sensiblement augmenté depuis l’été, puisque la contravention moyenne des radars mobiles est passée de 209 $ en juin à 339 $ en septembre. Cette hausse peut s’expliquer par la présence des appareils le long des chantiers, où le montant des amendes est doublé.

Les automobilistes ont intérêt à redoubler de prudence sur l’A-20, car la fin des travaux au tunnel est prévue en 2027 et celle de l’autoroute 20 entre Sainte-Julie et Beloeil, en 2026.



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