Fermeture de la clinique Adoncour : près de 12 000 patients perdent leur médecin de famille

Sylvain Daignault, Initiative de journalisme local
Fermeture de la clinique Adoncour : près de 12 000 patients perdent leur médecin de famille
Entre 10 000 et 12 000 patients des médecins de la clinique médicale Adoncour doivent se trouver un nouveau médecin. (Photo : Archives)

Ouverte depuis 1998, la clinique médicale Adoncour, située sur la rue du même nom à Longueuil, fermera ses portes le 31 mars 2025 laissant dans le doute et l’inquiétude entre 10 00 et 12 000 patients.

C’est une résidente de Longueuil à la recherche d’un médecin qui a reçu une réponse automatique dans lequel se trouvait cette information bien écrite en rouge.

Bien que les propriétaires de la cliniques n’aient pas voulu émettre de commentaires, une source bien informée a bien voulu confier au Courrier du Sud les raisons de la fermeture.

«Deux médecins de la clinique sont décédés l’an passé. Et les sept médecins qui restent ne rajeunissent pas. Certains vont prendre leur retraite. Mais il y en a un qui va s’installer à Sutton. Peut-être que certains patients vont vouloir le suivre là-bas.»
Notre source ajoute que les nouvelles cohortes de médecins ne sont pas intéressées à s’installer à Longueuil. Elle termine en faisant état d’un changement de vocation de l’immeuble qui accueillait la clinique depuis 1998.

Deux employés perdront leur emploi.

La résidente de Longueuil, qui ne souhaite pas être identifiée, estime que cette fermeture mettra inévitablement encore plus de pression sur un système de santé déjà surchargé et malmené.

Au bureau de Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux et député de Taillon, on confirme la fermeture en mars prochain de la clinique Adoncour «… puisque le propriétaire ne renouvelle pas le bail de location de la clinique».

«Les 5 médecins pratiquant à cette clinique prévoiraient continuer leur pratique malgré la fermeture de la clinique. Il leur reviendra d’informer leurs patients respectifs de leurs intentions quant à leur futur lieu de pratique dans les semaines ou mois à venir», indique-t-on.

Lors de la publication, le bureau du ministre de la Santé, Christian Dubé, n’avait pas répondu aux sollicitations du journal.

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