Depuis près de 30 ans, Monique Simard consacre la majeure partie de ses temps libres à aider son prochain. Que ce soit dans le domaine du sport, de l’éducation, de la religion, auprès des familles et des plus démunis, la Julievilloise se donne corps et âme pour la communauté. Avec des milliers d’heures de bénévolat par année, elle détient un curriculum vitae des plus impressionnants!
Le parcours bénévole de Mme Simard a débuté en 1989 alors qu’elle faisait partie du Comité-choc, lequel a grandement aidé à la venue de la première école secondaire à Sainte-Julie. Aujourd’hui, à 66 ans, elle continue d’œuvrer au sein des Filles d’Isabelle (depuis 1992), du Conseil des Laïques engagés dans une famille spirituelle (depuis 2002), de la Fondation ParticipDon de Sainte-Julie (depuis 2008), du Comité laïque associé au charisme des Sœurs Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe (depuis 2002), et plus encore.
À travers ces nombreuses implications, elle a occupé différents postes de direction. « Je suis un leader naturelle. J’ai la facilité à aller chercher les bonnes personnes pour compléter mes équipes. J’ai du plaisir et j’aime tout le monde, alors j’ai toujours été bien entourée dans les différents mandats que j’ai eus. »
Des récompenses collectives
Grâce à son dévouement auprès de la communauté, Mme Simard a reçu quatre récompenses : la Médaille du Jubilé d’or de la reine, la Médaille du Jubilé de diamant de la reine, la Médaille de l’Assemblée nationale, pour 25 ans de bénévolat, et la Médaille du Lieutenant-gouverneur, reçue le 2 avril dernier. « Ces médailles, je ne les ai pas obtenues toute seule. Je ne le dirais jamais assez, mais c’est également grâce aux gens qui m’ont entourée toutes ces années que j’ai été récompensée. Si je le pouvais, je séparerais ces médailles en plusieurs morceaux pour les partager. Ce sont des hommages collectifs que j’ai obtenus et je m’en ressens choyée. »
Mme Simard souligne que même s’il y a beaucoup de bénévolat secret qui se fait, il n’en reste pas moins qu’il est en perte dans la société parce que « les jeunes n’investissent plus auprès d’organismes, ne s’engagent plus à long terme. […] Si j’avais un conseil à leur donner, ce serait de se trouver une cause dans laquelle ils sont à l’aise, et d’y accorder juste quelques heures par semaine selon ce qu’ils sont capable de faire. Sans le savoir, ils peuvent changer la vie de plusieurs personnes. »
Pour Mme Simard, le bénévolat est un excellent moyen de développer son réseau social, sa joie de vivre et son épanouissement dans la société. « Tant que le corps et la santé vont me le permettre, je vais continuer à partager mon temps avec les autres, pour des bonnes causes. »
Et vous, êtes-vous des créateurs de richesses dans la communauté?