Le gouvernement du Québec a accordé un financement de 1 752 400 $ à la région de la Montérégie afin d’améliorer l’accessibilité aux services psychosociaux et aux services de protection de la jeunesse. Cette somme permettra ainsi d’offrir plus d’aide aux jeunes en difficulté ainsi qu’à à leur famille et elle constitue un rehaussement budgétaire qui correspond à un montant récurrent sur une base annuelle s’inscrivant dans le cadre du financement global de 12 M$ annoncé le 1er mars dernier.
« Cette aide supplémentaire à notre région aura certainement un effet très positif sur la qualité de vie des jeunes d’ici et de leur famille. On sait tous à quel point il est important d’intervenir le plus tôt possible quand survient un problème », a souligné Lucie Charlebois, ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse, à la Santé publique et aux Saines habitudes de vie et ministre responsable de la région de la Montérégie.
La ministre a expliqué qu’une partie de ce financement régional, soit 870 600 $ plus précisément, sera consacrée à l’amélioration de l’accès aux services psychosociaux et à l’augmentation du taux de prise en charge des jeunes par les travailleurs sociaux, les éducateurs et les psychoéducateurs, que ce soit pour l’accompagnement, le service conseil ou le soutien.
Un montant de 881 800 $, soit l’autre portion de l’aide accordée, permettra à l’établissement de s’ajuster à l’augmentation des situations rapportées au directeur de la protection de la jeunesse (DPJ). Cela aura pour effet de diminuer les listes d’attente, notamment pour l’évaluation des signalements reçus par le DPJ et pour l’application de mesures lorsque cela s’avère nécessaire.
Une reddition de compte exigée
Mme Charlebois a notamment précisé que la répartition des sommes consacrées à chaque région est faite notamment en fonction de certains indicateurs socio-économiques, dont la défavorisation matérielle et sociale et la particularité autochtone de chacune des régions.
Une reddition de compte sera exigée aux établissements afin de s’assurer que les sommes annoncées auront un impact concret auprès des jeunes et de leur famille. Parmi les critères évalués dans le cadre de cette reddition, notons l’augmentation des services et la diminution des listes et des délais d’attente.
La ministre a rappelé en terminant que 990 M$ sont investis annuellement pour les services en protection de la jeunesse et que, depuis 2011-2012, une enveloppe supplémentaire de 1 M$ est répartie chaque année entre différentes régions du Québec qui font face à une situation problématique à l’égard de leur liste d’attente.