Les propriétaires du site de l’ancienne carrière située près du rang d’Anjou et de la rue Montbrun, la succession Lépine, ont confié le mandat à la firme Sanexen d’effectuer des travaux de réhabilitation sur ces terrains. Ils détiennent depuis 2015 un certificat d’autorisation du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques leur permettant de procéder à de tels travaux. Grosso modo, il s’agit de sécuriser la section de ce qui fut autrefois un dépotoir en l’encapsulant et de remplir la partie du secteur ennoyé de 450 000 mètres cubes de matériaux de type béton, briques et roc qui seraient recouverts de 750 000 mètres cubes de sols. L’entreprise mandatée pour effectuer ces travaux prépare le dossier depuis l’année dernière.
Que signifie tout ce branle-bas? Les matériaux utilisés pour le remplissage devront être importés sur le site. Le scénario proposé par la compagnie laisse entrevoir qu’en moyenne une douzaine de camions à l’heure circuleront sur le site, cinq jours par semaine, entre 7 h et 17 h. Relâche les fins de semaine et les jours de congé férié. À ce rythme, il faudra sept ans avant que le chantier soit terminé. La circulation des camions demeure la préoccupation principale des gens habitant le secteur avoisinant, reconnaît la compagnie Sanexen.
Trois tracés sont à l’étude pour le passage des camions. Pour l’heure, les véhicules emprunteraient la rue de Montbrun pour accéder au site par l’ancienne entrée de la carrière et sortiraient vidés de leur charge par le rang d’Anjou en direction de l’autoroute 30. Une autorisation de la Ville est toutefois nécessaire pour procéder ainsi. Or, au moment de mettre sous presse, les autorités municipales n’avaient pas encore tranché la question. Une rencontre entre les parties est prévue dans quelques jours.