L’équipe Les têtes en l’air du cégep Édouard-Montpetit, formée de Cindy Ehounou et Yasmine El Ghali, deux étudiantes en Sciences de la nature, profil sciences pures et appliquées, ont remporté le prix « Coup de cœur » de la 7e édition du concours Déplace de l’air à Poly 2019 qui s’est tenue le 2 février 2019. Présenté par l’entreprise allemande Enercon, ce prix souligne l’ingéniosité de la conception d’une mini-éolienne et l’esprit d’équipe. Tout au long de leur préparation, les deux étudiantes ont pu compter sur le soutien de leur mentor, monsieur Boris Ehounou, étudiant en ingénierie et frère de Cindy.
Le défi qui attendait les deux étudiantes consistait à concevoir et à construire, en trois heures seulement, un prototype de mini-éolienne le plus performant possible à partir de composantes imposées. Les 55 équipes de niveau collégial ont vu leur prototype testé sur scène devant public à l’Atrium Lorne-M.-Trottier des pavillons Lassonde, de Polytechnique de Montréal.
Édouard-Montpetit bien représenté
Deux autres équipes composées d’étudiants et de professeurs du Cégep ont participé à la compétition. Ainsi, Valérie Corriveau, Marie Plamondon et Adam Litalien, étudiant(e)s en Sciences la nature, profil sciences de la santé, de l’équipe Hélice au pays des merveilles, pouvaient compter sur les conseils du professeur de physique Olivier Levasseur, alors que Nicolas Tran et Jean-Carlo Doray, étudiants en Sciences de la nature, profil sciences pures et appliquées, de l’équipe Tecadonna, ont été accompagnés par Loïc Séguin Charbonneau, également professeur de physique.
Un concours axé sur la pratique
Le concours, qui a accueilli plus de 140 participants provenant d’écoles secondaires et de cégeps de la grande région de Montréal, s’adresse aux étudiants inscrits dans un programme ou une concentration scientifique.
« L’électricité est visible, et au cégep, les étudiants apprennent les principes de l’électricité d’une façon très théorique, en passant par le calcul intégral. Avec Déplace de l’air à Poly!, les jeunes découvrent l’électricité de façon intuitive et ludique, sans passer par de grands calculs. Il suffit de faire bouger un aimant devant un fil électrique pour produire de l’énergie. Lors de la finale, on projette l’évolution du courant électrique produit par les étudiants sur grand écran, ce qui permet de « voir » l’invisible. C’est un moment magique ! » explique Jean-Pierre David, professeur au Département de génie électrique de Polytechnique et organisateur du concours.
La séance d’essai des mini-éoliennes, qui a été diffusée en direct, peut être visionnée en reprise sur la chaîne YouTube de Polytechnique Montréal.