Une messe solennelle donne le coup d’envoi des célébrations du 100e anniversaire de Saint-Amable

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Par Daniel Bastin
Une messe solennelle donne le coup d’envoi des célébrations du 100e anniversaire de Saint-Amable

L’église de Saint-Amable était bondée samedi soir dernier alors qu’avait lieu une grande messe solennelle sous la présidence de monseigneur Lionel Gendron, évêque du diocèse Saint-Jean Longueuil.

Parmi les personnes présentes, on notait le député de Verchères et ministre de la Sécurité publique du Québec, Stéphane Bergeron, qui avait bloqué son agenda afin d’assister à cet événement rarissime.

La cérémonie a débuté vers 16 h 30 et, pendant que dehors le soleil se couchait lentement à mesure que la cérémonie avançait, le jour se levait sur une année complète de célébrations entourant ce grand anniversaire.

La messe soulignait à la fois ce centenaire ainsi que le baptême du Seigneur et monseigneur Lionel Gendron a fait un lien entre les deux thèmes dans son prêche devant l’assemblée. « En célébrant les 100 ans de Saint-Amable, nous célébrons aussi le peuple de baptisés que nous sommes. L’occasion est bonne de rendre grâce au Seigneur qui a fait de nous ses enfants; d’être ce peuple de baptisés appelé de façon ardente à jouer ce rôle de baptisé tout autour de nous. »

Développer le sentiment d’appartenance

Le comité du 100e, présidé par la conseillère municipale Monique Savard, s’est donné comme mandat de mettre en évidence Saint-Amable d’hier à aujourd’hui, de développer le sentiment d’appartenance et de serrer plus fort les liens entre la communauté. Ils devaient donc se réjouir de constater que près de 200 personnes étaient présentes à l’église pour l’occasion avant que tout ce monde se dirige vers l’école secondaire François-Williams où avait lieu un grand banquet organisé par la Fabrique de la paroisse.

La devise de Saint-Amable est : « Heureux qui va droit son chemin » et, depuis cent ans, les Amabliens en ont parcouru du chemin puisqu’au tout début de la fusion des paroisses de Sainte-Julie, Saint-Mathieu-de-Beloeil et Saint-Marc-sur-Richelieu en 1913, seulement 83 ménages étaient recensés sur le territoire à cette époque, alors que la ville compte aujourd’hui près de 11 000 citoyens.

La richesse du sol amablien et la volonté affichée par ses habitants au fil des ans a permis à la communauté de croître et de prospérer, comme le rappelle la chanson thème de ce centenaire, « Saint-Amable 1913 – de cœur et d’espérance », une œuvre de l’auteur, compositeur et interprète de la région, Alexandre Belliard.

« Dans le rang des 27, une pierre à la fois

Du labeur des ancêtres, une paroisse se déploie

Quelques cents habitants, travaillèrent sans trêve

Dans les bois, dans les champs, firent une ville d’un rêve ».

 

 

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