Les événements tragiques de Verchères inspirent une campagne zéro violence dans les municipalités

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Par Daniel Bastin
Les événements tragiques de Verchères inspirent une campagne zéro violence dans les municipalités

L’an dernier à pareille date, la petite communauté de Verchères était fortement secouée par de tristes événements qui avaient fait le tour du Québec alors que le directeur général, Luc Forcier, et son adjoint, Martin Massicotte, avaient été agressés par un citoyen.

Un an jour pour jour après cette tragédie, l’Association des directeurs municipaux du Québec (ADMQ) a lancé une campagne de sensibilisation zéro violence dans les municipalités de la province afin que tous, employeurs, employés et citoyens, soient sensibilisés à cette situation et deviennent un messager afin de rappeler que toute violence, qu’elle soit physique ou verbale, est inacceptable et qu’elle doit cesser.

Le slogan est « Dans notre municipalité, on dit NON à la violence, cessons l’indifférence » et la campagne est axée sur une affiche où l’on voit plusieurs acteurs importants du monde municipal qui ont décidé de faire front commun pour un milieu sain et sécuritaire.

« Aucune municipalité n’est à l’abri d’une situation de violence. Prenons pour exemple ce qui se passe actuellement dans plusieurs salles de conseil au Québec. Plus nous en parlons, meilleures sont les chances d’enrayer le cercle sans fin du silence », explique Charles Ricard, président de l’ADMQ, directeur général et secrétaire-trésorier de la municipalité de La Pêche, en Outaouais.

Parmi ces municipalités dont M. Ricard fait mention, il y a la Ville de Saint-Bruno qui a décidé de faire appel à des policiers depuis plus d’un an puisque le climat lors des assemblées publiques est plutôt tumultueux.

La violence n’est pas une option 

« Lorsqu’une municipalité choisit de poser cette affiche, elle envoie un signal clair : aucun geste de violence n’est toléré. Cela fait valoir l’engagement de la municipalité à promouvoir un environnement sain et sécuritaire pour tous. Une simple affiche peut permettre aux gens de prendre conscience que la violence n’est pas une option », ajoute M. Ricard dont l’organisme représente plus de 1 100 membres répartis dans 850 municipalités, MRC, communautés métropolitaines, agglomérations et régies intermunicipales de toutes les régions du Québec.

D’autres actions devraient voir le jour, dont la création de capsules vidéo contenant notamment des moyens de prévention physiques, des informations juridiques, des moyens pour améliorer la sécurité des lieux, de même que des méthodes de gestion des conflits.

Notons en terminant que l’accusé de tentatives de meurtre sur les deux fonctionnaires, Rolland Belzil, devrait comparaitre en cour ce vendredi, après que son procès ait été remis à plusieurs reprises en 2012.

 

 

 

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