Odeurs émanant de la carrière

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Par Daniel Bastin
Odeurs émanant de la carrière
DJL

Le dossier de la carrière du Mont-Bruno a souvent fait l’objet de plaintes et d’articles dans les journaux, mais cette fois, les récentes nouvelles à ce sujet sont un peu plus encourageantes.

En 2011, la Ville de Sainte-Julie a entrepris des démarches auprès du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) pour faire diminuer les odeurs provenant de la carrière. À la suite de ces interventions, le MDDEP a interdit aux dirigeants de la carrière de brûler des huiles usées et cette mesure a eu un impact notable puisque la Municipalité a enregistré en 2012 deux fois moins de plaintes qu’en 2011 relativement aux odeurs émanant du site.

La mairesse de Sainte-Julie s’est dit heureuse de ces résultats, tout en ajoutant que le conseil est très conscient que le problème n’est pas complètement disparu. Elle a également souligné que le rehaussement de la cheminée des installations de DJL pourra améliorer la situation encore plus.

Citoyens-témoins

Rappelons qu’en 2009, la problématique persistante à la carrière du Mont-Bruno a amené des citoyens à présenter aux élus une pétition signée par 69 résidants des secteurs touchés, déplorant notamment des odeurs désagréables de goudron et d’huile.

Peu de temps après, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs a installé entre juin et octobre 2009 quatre appareils de détection afin d’évaluer la qualité de l’air ambiant du secteur. Un des appareils a été placé sur le terrain de l’école primaire du Grand-Chêne, un devant les maisons près de la carrière et les deux autres ont été installés sur le terrain de résidences privées aux abords de l’école.

Les résultats ont par la suite été transmis à la Direction de la santé publique en juillet 2010, afin d’obtenir un avis de santé. En juin 2011, les autorités ont fait savoir que l’analyse de l’air a démontré que tous les résultats d’analyse des échantillons sont inférieurs aux normes du Ministère et ne présenteraient pas un risque pour la santé de la population.

Du même souffle, la Direction de la santé publique a reconnu évidemment que les odeurs constituent une nuisance pour les résidants et que, si elles ne sont pas traitées, la situation risquerait de dégénérer.

Faisant écho à ces préoccupations, le comité de la carrière a été réactivé au début de 2010 et, en parallèle, des citoyens volontaires se sont engagés à tenir un journal de bord afin d’aider le comité à déterminer les causes des odeurs, vibrations ou émanations provenant de la carrière.

Pour sa part, DJL avait collaboré au processus en tenant de son côté un registre de ses activités afin de cerner les sources probables des nuisances et de chercher à en atténuer les effets.

 

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