La Ville de Boucherville adhère à l’Alliance des villes des Grands Lacs et du Saint-Laurent

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Par Daniel Hart
La Ville de Boucherville adhère à l’Alliance des villes des Grands Lacs et du Saint-Laurent

La Ville de Boucherville vient de se joindre à l’Alliance des villes des Grands Lacs et du Saint-Laurent, un organisme canado-américain qui se veut le porte-étendard de la voix des maires des municipalités riveraines du fleuve pour assurer la protection, la restauration et la mise en valeur de ces cours d’eau.

Depuis un peu plus d’un an, les maires de plusieurs municipalités dont le territoire est situé à proximité du fleuve se sont réunis trois fois à Québec, à l’invitation de leur homologue de la capitale, Régis Labeaume. Le maire Jean Martel a participé à deux de ces rencontres qui ont porté sur des dossiers communs et des enjeux reliés au fleuve.

Lors de la seconde réunion, M. Labeaume a proposé que chacune des villes riveraines aménage une infrastructure dans l’esprit de la promenade Samuel-De Champlain, un grand parc très fréquenté à Québec, qui s’étend sur plus de deux kilomètres le long du Saint-Laurent. Un aménagement en bordure du fleuve permet à la population d’apprécier l’attrait naturel qu’exerce le fleuve.

 « Avec l’arrivée des fêtes commémoratives du 350e anniversaire de Boucherville, nous regardons ce qu’il est possible de faire afin de mettre le fleuve en valeur : peut-être une promenade… », a laissé savoir Jean Martel.

Un des problèmes auxquels sont confrontées les municipalités riveraines concerne les programmes de subventions fédéral-provincial dédiés aux travaux d’infrastructures. Si les travaux concernant l’aqueduc, l’égout sanitaire et les services municipaux de base sont remboursés en partie, ce n’est pas le cas des ouvrages d’aménagement qui pourraient mettre davantage le fleuve en valeur. Les maires de l’Alliance déplorent cette contrainte d’autant plus que les attraits touristiques ont une importance non négligeable dans les municipalités. L’Alliance fera donc des représentations auprès des autres paliers de gouvernement afin de demander de rendre admissibles aux programmes de subvention existants des aménagements de mise en valeur du fleuve.

Par ailleurs, les maires souhaitent que le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs du Québec montre une plus grande ouverture et davantage de souplesse lorsque vient le temps d’exécuter des travaux près du fleuve. « Toute intervention de cette nature est extrêmement complexe et longue et souvent aucune alternative n’est proposée aux villes », explique le maire Martel.

Sur un autre plan, les petites municipalités ayant hérité du gouvernement fédéral de quais ou de ports ont souvent un problème de financement quant à l’entretien de ce type d’infrastructure.

En bout de piste, le groupe de maires a choisi l’Alliance des villes des Grands Lacs et du Saint-Laurent comme moyen privilégié de parler d’une voie commune pour défendre leurs positions conjointes vis-à-vis des instances supérieures. Une campagne suit son cours pour que d’autres municipalités riveraines se joignent à ce mouvement. Dans la région, Longueuil et Varennes en sont déjà membres.

 

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