Une Bouchervilloise se distingue à l’Orchidexpo 2013

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Par Daniel Hart
Une Bouchervilloise se distingue à l’Orchidexpo 2013

Récipiendaire du meilleur prix de l’exposition d’orchidées

Les amateurs d’orchidées se donnent rendez-vous une fois l’an à l’Orchidexpo, une exposition internationale présentée au collège Maisonneuve, à Montréal, où le public peut admirer des centaines, voire plus d’un millier de spécimens de ces plantes tropicales.

Renommée pour sa beauté et ses formes singulières, l’orchidée représente pour plusieurs le summum du raffinement. La Bouchervilloise Line Loiselle est une inconditionnelle de ces plantes. En véritable passionnée, elle en possède près de 300 spécimens. Une pièce de sa maison a été transformée en mini-serre.

Membre de la Société des orchidophiles de Montréal, cette enseignante en sciences vient de remporter le meilleur prix de l’Orchidexpo, le trophée Henry Teuscher, après avoir présenté un Dendrobium Andrée Millar, une plante magnifique qui a retenu l’attention des juges de l’American Orchid Society, responsables de la sélection des plus beaux spécimens de l’exposition. Faut-il préciser que la plante choisie par le jury a une floraison exceptionnelle. De plus, la forme des fleurs et leur disposition sortent des sentiers battus.

« Lorsque j’ai acquis cette orchidée, en 1999, elle n’avait qu’une seule canne. Ça fait 14 ans que je la cultive en prenant soin qu’elle ait un bon ensoleillement et un arrosage adéquat », explique la gagnante. En fait, Mme Loiselle consacre une grande partie de ses moments libres à son passe-temps. Elle bichonne ses plantes, les soigne et les traite aux petits oignons. Cela dure depuis 25 ans. Fait cocasse, elle a encore la première orchidée que son mari lui a donnée.

« J’ai toujours le goût d’en avoir des différentes. C’est devenu une seconde nature que de m’occuper des orchidées. C’est vivant et désormais intégré à ma vie. Je ne peux pas croire que des gens vivent sans avoir de plantes », souligne-t-elle sur un ton enthousiaste. L’univers des orchidées la fascine : les couleurs, les formes diverses, parfois étranges, la rareté de certains spécimens l’intéressent au plus haut point. Réussir à les faire fleurir demeure la plus grande satisfaction qu’elle retire du temps qu’elle accorde à ce passe-temps.

C’est devenu une seconde nature que de m’occuper des orchidées. C’est vivant et désormais intégré à ma vie. Line Loiselle

Fait rarissime, cette horticultrice amateur a récolté des prix pour chacune des huit orchidées qu’elle a présentées à l’exposition Orchidexpo. Quatre premiers prix dans le lot. Une de ses collègues bénévoles de la Société des orchidophiles, Marie-Rollande Léger, et elle ont préparé un kiosque de présentation pour la compagnie taïwanaise Orchis. L’entreprise a raflé un second prix pour cet étalage. La contribution des deux bénévoles n’y est pas étrangère.

Au-delà de tous ces prix honorifiques qu’elle a reçus avec fierté, Mme Loiselle aime partager son bonheur de cultiver les orchidées. « C’est très relaxant de se retrouver dans la serre familiale à m’occuper des fleurs; c’est zen », reconnaît-elle. Son mari éprouve la même joie. Il soutient sa femme dans ses projets horticoles. Il fabrique d’ailleurs le mobilier nécessaire à l’intérieur de la serre. Il s’investit à sa façon dans ce passe-temps familial. Lui offre-t-il un bouquet de fleurs aux anniversaires et autres dates d’importance? Pas tout à fait. Il préfère lui remettre de nouveaux spécimens d’orchidées. Une valeur sûre, voire un investissement, et la certitude de lui faire plaisir.

 

 

 

 

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