Quelque 500 organisations communautaires, syndicales, féministes, écologistes, étudiantes et autres, en plus d’une cinquantaine de personnalités publiques, se sont joint au Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) pour réclamer l’adoption par le gouvernement québécois d’une politique globale d’habitation basée sur le droit au logement, la réalisation massive de logements sociaux, tant coopératifs, sans but lucratif que publics, et un meilleur encadrement du marché privé. Selon ces organisations, une telle politique est plus que jamais nécessaire compte tenu de la gravité et de la profondeur des crises en cours, dont la flambée du coût du logement, la rareté persistante de logements locatifs à loyer abordable, ainsi que l’aggravation de l’itinérance et de la discrimination lors de la location d’un logement. Les organismes ont affirmé que l’adoption d’une politique d’habitation est devenue incontournable compte tenu de la montée de phénomènes comme les rénovictions, la location temporaire à des fins touristiques et la spéculation immobilière. Prenant exemple sur les conséquences qu’a eues la COVID-19 sur les populations les moins nanties, elles estiment impérieux d’agir pour éviter que leurs mauvaises conditions d’habitation les rendent plus vulnérables aux pandémies et aux dérèglements causés par les changements climatiques.
Crise du logement : 500 organisations s’unissent
Les brèves de La Relève