Le Symposium Arts et Jardins attire 5000 personnes au parc Vincent-d’Indy

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Par Daniel Hart
Le Symposium Arts et Jardins attire 5000 personnes au parc Vincent-d’Indy

Quelque 5000 personnes se sont trempés dans les arts visuels le week-end dernier en visitant le Symposium Arts et Jardins.

L’événement annuel se tenait comme à l’habitude au parc Vincent-d’Indy, voisin du Cente multifonctionnel Francine-Gadbois. « Nous avons eu moins de monde qu’à l’habitude le samedi, mais beaucoup plus le dimanche », a constaté Nathalie Riopel, porte-parole du comité organisateur. Dans l’ensemble, le symposium a connu autant de succès que par le passé. Les exposants comme les responsables se sont dits satisfaits des résultats. Seule réserve, il y avait beaucoup de vent sur le site.

Près de 80 artistes y ont exposé leurs œuvres. Certains ont également peint sur place, devant leur mini-chapiteau. Sur le plan commercial, il s’est vendu une soixantaine d’œuvres de différents prix, soit deux fois plus que l’année dernière. L’artiste bien connu Armand Vaillancourt a fait une prestation similaire à celle de l’an passé, à l’aide de boyaux avec lesquels il fait des « splashs » sur toile. Les amateurs d’art étaient heureux de le voir à l’œuvre dimanche après-midi.

Autre volet original de ce symposium, trois projets de land art ont été aménagés autour du centre multifonctionnel. Des jeunes de la MDJ La Piaule avaient fait un assemblage de branches avec lesquelles ils avaient formé les lettres du mot land art. Cette création qui se trouvait aux abords du ponceau situé derrière le centre multifonctionnel leur a valu un prix. L’artiste Yolande Amyot avait pour sa part réalisé une installation de pièces de bûches sur une structure qui flottait sur le petit lac adjacent. Il s’agissait de son interprétation du retour à la nature. Sur l’une des pyramides gazonnées, Benoît Désilets a mis en spirale un collage de dessins produits par les enfants qui fréquentent les camps de jour.

Dimanche, des équipes d’artistes ont participé à une joute d’impro picturale à la manière de la ligue d’improvisation. Un groupe de musiciens a mis de l’ambiance pendant que les participants peignaient sur des thèmes prédéterminés. Les spectateurs ont eu un certain plaisir à voir ces artistes à l’œuvre avec les contraintes qui leur étaient imposées.

« Ce fut notre meilleure édition à ce jour », a confié Nathalie Riopel  qui a confirmé en entrevue que le symposium revenait l’année prochaine.

 

 

 

 

 

 

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