Le gouvernement de la CAQ, qui a promis de créer 37 000 nouvelles places subventionnées d’ici 2024-2025, doit mettre le pied sur l’accélérateur pour atteindre son ambitieux objectif et c’est pour cette raison que Québec a lancé une opération de construction de 43 CPE préfabriqués afin de répondre plus rapidement au manque criant de places en service de garde.
Récemment, l’Association québécoise des CPE (AQCPE) a lancé un appel d’offres pour la construction de 43 installations modulaires permanentes dans treize régions, soit 6 en Abitibi-Témiscamingue, 5 en Montérégie, 5 en Mauricie, 5 en Estrie, 5 dans les Laurentides, 3 dans Chaudière-Appalaches, 3 dans la Capitale-nationale, 3 sur la Côte-Nord, 2 au Saguenay–Lac-Saint-Jean, 2 en Outaouais, 2 au Centre-du-Québec, 1 en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et 1 dans Lanaudière. Par contre, Montréal et Laval ne font pas partie des régions ciblées.
Le gouvernement de François Legault assumera la facture de ces nouveaux bâtiments qui accueilleront chacun entre 52 et 99 enfants, ce qui permettra à terme de créer 3 214 nouvelles places. Selon les estimations du ministère de la Famille, l’ensemble de ces chantiers ne devrait pas excéder 116 millions de dollars.
Selon l’AQCPE, le coût de ces nouvelles installations préfabriquées devrait être similaire à celui des garderies construites de manière conventionnelle, mais le gain en temps serait appréciable. Trois premières garderies préfabriquées doivent être mises en chantier ce printemps et l’organisme estime que les CPE devraient être livrés six à douze mois après le début des travaux. On ajoute que les autres projets de construction seront lancés progressivement d’ici à l’automne 2024.
« Nous soulignons l’initiative de l’AQCPE dans ce dossier. Ce projet innovateur vise à créer plus rapidement un grand nombre de places en services de garde éducatifs à l’enfance. Grâce aux projets préfabriqués, on souhaite réduire les délais de construction et développer des installations de qualité pour nos tout petits », a commenté le cabinet de la ministre de la Famille, Suzanne Roy, dans un article publié le 21 février dernier dans le Journal de Montréal.