Petit animal emblématique du Canada peu visible, mais toujours présent à Boucherville sur divers cours d’eau, le castor laisse parfois des signes évidents de leurs activités.
Quand ils s’attaquent aux arbres, surtout lorsqu’ils sont de gros calibre, ou lorsqu’ils construisent un barrage pouvant causer des inondations, la Ville intervient.
Depuis 15 ans, elle mandate des firmes pour assurer leur contrôle par la mise en place de mesures qui les décourageront. L’installation de grillages sur des arbres susceptibles d’être grugés et l’installation d’un drain dans un barrage en devenir figurent parmi celles-ci.
La relocalisation : pas une bonne option
Mais lorsque que toutes les méthodes dissuasives ont été épuisées et que leurs actions mettent en péril des arbres urbains ou augmentent le risque d’inondation, la Ville recourt aux services d’un trappeur professionnel. Celui-ci utilise une méthode létale.
« La principale raison est liée à l’espace nécessaire pour la relocalisation des castors, explique la porte-parole de la Ville, Julie Lavigne. La Ville de Boucherville ne dispose pas d’un emplacement approprié sur son territoire pour la relocalisation sans causer des conséquences graves, telles que le risque d’inondation résultant de l’obstruction de l’écoulement de l’eau et la coupe de nombreux arbres. De plus, la menace que la progéniture des castors relocalisés continue de s’établir sur d’autres sections de cours d’eau est un facteur considérable. »
Mme Lavigne précise que la Ville exige que le trappeur utilise des techniques sécuritaires et reconnues, en conformité avec la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune.
Le nombre moyen de castors capturés par année est de quatre. Toujours selon la Ville, les populations de castors sont relativement constantes depuis de nombreuses années avec des hausses sporadiques.