Si les pentes à glisser et les patinoires ont été passablement épargnées depuis le début de l’hiver, à Boucherville, on ne peut en dire autant pour le ski de fond.
La piste de ski de fond du Club de golf de Boucherville n’a été ouverte que durant neuf jours.
« La neige n’est pas suffisante pour passer le traceur à piste car il faut environ un pied et demi de neige pour garantir l’intégrité du terrain de golf », a indiqué le 2 février la porte-parole de la Ville, Julie Lavigne.
Selon les fondeurs expérimentés, la piste peut être parcourue, mais la neige est gelée et tellement dure que la pratique de ce sport s’avère difficile, voire dangereuse, pour les personnes moins expérimentées. Ce pourquoi elle est complètement fermée.
Deux sur quatre
Du côté des pentes à glisser, jusqu’au 7 février, deux sur quatre étaient accessibles. Depuis le 4 janvier (et en date du 7 février), les pentes des parcs Pierre-Laporte et Vincent-D’Indy ont été ouvertes durant 32 jours. Évidemment, des flocons artificiels ont été soufflés.
La pente du parc des Gouverneurs était fermée. Elle a été profilée et sécurisée pour finalement ouvrir mercredi dernier.
La pente du parc Marguerite-Aubin-Tellier était également fermée jusqu’au 7 février. Elle avait perdu sa neige en raison des conditions météorologiques en début de saison. Elle a été réenneigée pour la rendre finalement accessible.
Ça patine !
Du côté des patinoires, celles dotées de bandes ont été ouvertes pendant 23 jours jusqu’à la fin du mois de janvier. Le samedi 3 février, elles étaient fermées, pour rouvrir dès le lendemain.
Les patinoires avec une petite bande ou des surfaces gazonnées ont été ouvertes de 10 à 13 jours pendant le mois de janvier.
Des températures plus douces
Simon Legault, météorologue chez Environnement Canada, confirme la tendance de températures plus douces l’hiver.
« Quand on parle de changement climatique, de réchauffement, c’est déjà en branle. On remarque que la moyenne des dernières années, des récentes décennies, que les températures sont plus douces [l’hiver] qu’avant », explique-t-il.
Une tendance qui se poursuivra par ailleurs au cours des prochaines années.
Avec la collaboration de Michel Hersir