Malgré son interprétation touchante de Bang Bang (Eddy The Pretto), Charles Goelen a vu son aventure à La Voix se terminer à l’étape des qualifications, le 24 mars. D’abord au sein de l’équipe de Corneille – l’un des quatre coachs qui s’étaient retournés à son audition à l’aveugle –, puis volé par Mario Pelchat, le Longueuillois a vécu de belles surprises et découvertes.
Comment as-tu réagi en voyant tes performances ?
«J’ai trouvé ça assez spécial, car ça faisait plusieurs mois qu’on avait tourné. Il y a plein de choses que j’avais oublié. Et honnêtement, je suis très fier de mon parcours à La Voix. Et là, j’ai envie d’en faire encore plus.»
Qu’est-ce qui te rend le plus fier ?
«J’ai vraiment fait de mon mieux, j’ai présenté des morceaux que j’aimais. Pour la qualification, on a eu beaucoup moins de temps pour se préparer. Maintenant, le public me contredira s’il le veut! Mais je suis vraiment content, même si c’est difficile quand on est perfectionniste, car je vois des choses que je peux améliorer.»
Qu’est-ce qui t’as le plus surpris ?
«Quand je me suis fait voler par Mario, pour poursuivre l’aventure une étape de plus!
Les rencontres que j’ai faites aussi. Je suis assez proche de Wissem et en grand contact avec plusieurs autres candidats et des personnes de la production.»
Lors du duel, est-ce que ça représentait un défi supplémentaire de chanter une pièce qui t’avait été imposée, Un jour je marierai un ange, de Pierre de Maere ?
«Oui, dans la mesure où cette chanson, je la connaissais avant, j’avais essayé d’en faire une reprise et je n’avais pas accroché, entre autres parce que je la trouvais répétitive. Mais en la faisant en duel, slash duo, avec Wissem, on a pu ressortir les qualités de la chanson que je n’avais pas réussie à faire tout seul. Ça m’a ouvert les yeux sur ce qui est possible de faire avec cette chanson.»
Tu es actuellement avocat en milieu des affaires, tu œuvres aussi au sein de l’armée. Est-ce que tu envisages de faire carrière dans la chanson?
«Je rêve de faire de la musique ma carrière principale. Même si je fais plein d’autres choses sur le côté, tout ça, c’est en soutien à mon grand rêve d’être chanteur à temps plein.»
Qu’est-ce que la musique t’apporte ?
«Vous avez peut-être remarqué que les deux chansons que j’ai chantées sont des chansons tristes… J’ai tendance à être une personne positive et joyeuse dans la vie. La musique est une façon de canaliser les émotions plus négatives que je ressens. Pour le coup, c’est pour essayer de transmettre des émotions que je n’arrive pas à partager.»
Les coachs ont plusieurs fois souligné que l’on te sent très près des émotions lorsque tu chantes. Est-ce que tu as toujours eu cette facilité à incarner les paroles des chansons ?
«Complètement pas! Justement, quand j’ai fait mon audition à aveugle, Corneille avait mentionné ce point. C’est quelque chose que je travaillais depuis plus d’un an. C’était vraiment mon point faible, de m’approprier les paroles. Je chantais sans vraiment comprendre ce que je chantais. J’ai travaillé là-dessus et je pense que j’ai réussi à m’améliorer, vu les commentaires des gens!»
As-tu des projets artistiques à venir ?
«Oui, j’ai l’intention de publier une composition originale dans les prochains mois – je ne connais pas encore la date. Et j’ai des collaborations avec d’autres personnes… mais je garde le tout dans les coulisses pour l’instant.»