La Ville de Longueuil a changé son fusil d’épaule quant à l’arme qui sera utilisée pour l’opération d’abattage de cerfs au parc Michel-Chartrand, prévu à l’automne. Elle optera finalement pour l’arme à air comprimé.
Dans un communiqué en soutien à la Ville de Montréal, qui doit aussi procéder à une opération de chasse contrôlée des cerfs de Virginie dans deux parcs, Longueuil a indiqué que la chasse prévue sur son territoire ne se fera pas à l’arbalète, comme déterminé initialement.
Évoquant le succès de l’opération de la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ), qui a abattu près de 400 cerfs de Virginie dans les parcs nationaux des Îles-de-Boucherville et du Mont-Saint-Bruno par arme à air comprimé, la Ville entend maintenant utiliser cette option.
«En regard de ces plus récentes analyses, elle est plus efficace que l’arbalète et plus adaptée que l’arme à feu traditionnelle dans un milieu comme le parc Michel-Chartrand, situé à proximité de résidences», indique la Ville.
Elle réitère en outre qu’elle procédera à son opération de chasse contrôlée au parc Michel-Chartrand à l’automne prochain et informe que la demande de permis d’abattage sera déposée auprès du MELCCFP par la Ville au cours des prochaines semaines.
«Je salue aujourd’hui l’annonce de la Ville de Montréal qui doit composer avec une problématique semblable à celle de Longueuil, soit celle d’une surpopulation importante de cerfs de Virginie dans des boisés urbains à proximité de résidences. Tout comme Longueuil, Montréal a pris une décision courageuse, basée sur la science, suivant un processus de consultation auprès de différents experts et met de l’avant un plan sérieux pour rétablir l’équilibre écologique dans les parcs touchés», a souligné la mairesse Catherine Fournier.
Cette dernière estime par ailleurs que la victoire de la Ville devant la Cour d’appel du Québec a ouvert la voie à d’autres municipalités afin de pouvoir procéder à des opérations de contrôle des populations de cerfs sur leur territoire.