Sainte-Julie est contre la hausse de la taxe sur l’immatriculation

Photo de Daniel Bastin
Par Daniel Bastin
Sainte-Julie est contre la hausse de la taxe sur l’immatriculation
L’idée de hausser la taxe sur l’immatriculation des véhicules de promenade de 59$ à 150$, soit une augmentation de plus de 150 %, ne passe pas auprès des élus de Sainte-Julie. (Photo : Daniel Bastin - La Relève)

Lors de l’assemblée publique du 11 juin, le conseil municipal de Sainte-Julie a exprimé son désaccord par rapport à la décision du conseil d’administration de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) de hausser la taxe sur l’immatriculation des véhicules de promenade de 59$ à 150$, soit une augmentation de plus de 150 %.

Dans sa résolution, les élus ont notamment fait valoir que, selon l’enquête Origine-Destination 2018, environ deux tiers des déplacements des résidents de la Couronne Sud se font au sein de ce territoire, et que ceux-ci ont besoin d’un transport structurant dans l’axe est-ouest afin de leur permettre une meilleure fluidité sur la Rive-Sud.

Le conseil a également rappelé que les revenus provenant des automobilistes de la Couronne Sud servent à diminuer les déficits des modes métropolitains, et que chaque hausse de la taxe sur l’immatriculation des véhicules de promenade augmente le coût par habitant au sein des couronnes comparativement aux autres secteurs.


On a indiqué dans la résolution que le Fond d’électrification et de changement climatique, ou Fonds vert, dont la mission est entre autres de diminuer les gaz à effet de serre au bénéfice des générations futures, pourrait être utilisé partiellement pour financer l’exploitation du transport collectif. Ce fonds, rappelons-le, affiche un surplus de 1,7 milliard de dollars.

Sainte-Julie a donc demandé à la CMM de révoquer sa décision concernant la hausse de la taxe sur les immatriculations à 150$ à compter du 1er janvier 2025 et que les revenus provenant des automobilistes dans chacun des secteurs de la CMM puissent être alloués au déficit de chacun de ceux-ci. La Municipalité a également émis le souhait que la nouvelle politique de financement prenne en considération l’offre de services disponibles pour chaque secteur/ville afin d’éviter de faire payer des secteurs pour des services qu’ils n’ont pas sur leur territoire.


Partager cet article