Son nom latin, Ambrosia Artemisiifolia, a une sonorité presque poétique, mais ce nom mélodieux est synonyme de désagréments pour près d’un million de personnes à travers le Québec, selon les chiffres de l’Association pulmonaire du Québec (APQ).
Les villes de Sainte-Julie et Varennes ont rappelé récemment qu’il est important d’arracher l’herbe à poux sur son terrain et aux alentours, car près de 13 % de la population québécoise est affectée par la rhinite allergique causée par cette plante qui est responsable d’environ 75 % des allergies reliées aux pollens.
En période de pollinisation, les fleurs mâles libèrent de grandes quantités de pollen que le vent peut disperser jusqu’à un kilomètre, ce qui provoque une réaction allergique respiratoire affectant un Québécois sur huit. Les symptômes vont de l’inconfort jusqu’à la perte de contrôle de maladies chroniques telles que l’asthme.
L’herbe à poux est une plante vivace et envahissante qui gagne du terrain chaque année. Contrairement à l’herbe à puce, elle est sans danger au toucher, on peut donc facilement l’arracher.