Le gouvernement du Québec a investi les sommes prévues dans le cadre du Programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec (TECQ), mais la contribution fédérale a été réduite de 338 M$ par rapport à la période précédente, ce qui inquiète le président de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et maire de Varennes, Martin Damphousse.
Il a rappelé par voie de communiqué que ce programme est « un outil financier clé pour les infrastructures municipales ». La réduction de la contribution fédérale occasionnerait une diminution totale d’environ 30 % par région comparativement à la période précédente. M. Damphousse a constaté « une tendance inquiétante » à ce chapitre, car en 2023, le déficit de maintien d’actif dans les infrastructures municipales d’eau atteignait 45 milliards de dollars, contre 38 milliards en 2022.
Cette réduction affecte directement la capacité des municipalités à réaliser des projets, a-t-il fait valoir, aggravant ainsi le déficit de maintien d’actif dans un contexte où les coûts de construction ont augmenté de 30 à 40 % ces dernières années.
« La qualité de vie des citoyens repose en grande partie sur le travail des municipalités, qui sont responsables de près de 60 % des infrastructures publiques. Pour relever les défis climatiques et sociaux, il est crucial que les municipalités disposent des ressources financières adéquates. Le gouvernement fédéral doit prendre la pleine mesure de son désinvestissement et intensifier rapidement son engagement pour garantir la réalisation des infrastructures essentielles au bien-être des communautés, et ce dans toutes les régions du Québec », a martelé le président de l’UMQ.