Manon Provençal est une citoyenne qui assiste régulièrement aux assemblées publiques et elle se fait un point d’honneur de poser de nombreuses questions au conseil. Le 9 septembre, elle a demandé de faire le point sur trois importants « projets stagnants » à Varennes.
En ce qui concerne le projet du CLSC, au coin de la 132 et la rue du Saint-Laurent, le maire Martin Damphousse a expliqué : « Ça a été excavé et décontaminé. (…) (Les promoteurs) souhaitaient débuter les travaux depuis plusieurs semaines. Ils sont prêts à commencer, mais il y a deux étages dans le bâtiment et il y a encore des modifications qui sont souhaitées par le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS), donc ça fait en sorte qu’ils sont pris, menottés. Ils souhaitent régler ça rapidement. »
Il a ensuite donné l’état d’avancement pour le projet d’un CPE, entre la rue Sainte-Anne et la 132. « Il y a eu une excavation pour enlever les contaminants de surface. Pas plus tard que la semaine passée, la Ville a reçu enfin les plans finaux pour la demande du permis », a souligné le maire, en rappelant que ce n’est pas un projet de ville, mais il est fortement espéré étant donné qu’il y aurait près de 300 familles en attente d’un tel service dans la région.
« Le zonage sera de mémoire rajouté, mais c’est tout à fait conforme parce que c’est un CPE. Donc il reste à faire cette procédure-là. Après, c’est la transaction de la vente du terrain. (…) Eux aussi souhaitent le faire le plus rapidement possible parce qu’ils ont reçu l’autorisation du ministère de la famille pour la subvention de la construction.
Finalement, M. Damphousse a aussi fait le point sur le dossier de la future caserne de pompiers. « Honnêtement, vous avez devant vous un maire qui souhaite que la caserne commence le plus rapidement possible. Malheureusement, on n’est pas encore rendu à cette étape-là; on a eu des démêlés judiciaires avec les professionnels. Étant donné que des changements ont été demandés, il y a des surcoûts qui ont été demandés. On n’était pas d’accord. On s’est entendu hors cours, mais malheureusement on a perdu au moins de six à huit mois pour régler ce litige-là. »
« C’est bien plate pour tout le monde. On devrait être en mesure, si tout va bien, de lancer l’appel d’offres pour débuter la construction idéalement tôt en 2025. Mais c’est sûr que la situation est préoccupante parce que nos pompiers travaillent dans l’ancien bâtiment des ateliers municipaux. Ce n’est pas optimal d’aucune façon, mais en attendant, on s’accommode. On a très hâte qu’elle soit terminée », a-t-il soupiré.