Érosion des berges à Varennes: trois ans d’études au coût de 1 M $ sans certitude de résultats

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Par Daniel Bastin
Érosion des berges à Varennes: trois ans d’études au coût de 1 M $ sans certitude de résultats
Des études pour la protection des berges à Varennes prendraient trois années et coûteraient près de 1 M$, sans qu’il y ait l’assurance que quelque chose puisse être fait, a avancé le maire de Varennes. (Photo : Archives)

Lors de la présentation du plan directeur pour le développement du parc de la Commune à Varennes sur un horizon de 10 ans, plusieurs citoyens ont déploré que la protection des berges n’était pas évoquée dans le document.

Cette préoccupation a été à nouveau soulevée par une citoyenne, Manon Provençal, lors de la période de questions de l’assemblée publique du 9 septembre.

« Vous savez à quel point c’est compliqué, a répondu le maire Martin Damphousse. On a fait des bouts de protection à côté d’un brise-glace (NDLR : dans le parc de la Commune), mais légalement, on a le droit de le faire à coups de 100 pieds, donc de 30 mètres, sans autorisation gouvernementale, mais sous prétexte d’urgence. On vient de le faire à trois reprises, parce qu’avec les demandes environnementales qu’ils nous exigent, on a pour trois ans d’études pour à peu près des estimations de 1 M$ sans avoir de certitude qu’on pourra faire quelque chose. »

« Donc on comprend que, pour toutes les villes comme Varennes qui longent le fleuve, les demandes et les exigences sont tellement démesurées que, malheureusement, ça décourage beaucoup de gens », a-t-il ajouté.

Afin de rappeler l’urgence de protéger les berges, Mme Provençal a donné l’exemple d’éboulements causés par les pluies du mois d’août aux abords de la rivière Saint-Charles, derrière la rue de la Sarcelle, près du fleuve. « On est d’accord avec vous, on a la même position, mais la décision ne revient pas à Varennes », a précisé le maire en soulignant que la juridiction appartient au ministère de l’Environnement du Québec et aussi au fédéral dans le fleuve. « C’est vraiment très complexe et, malheureusement pas si simple que ça », a-t-il déploré, alors que Mme Provençal a réitéré son désir de protéger les berges. « C’est peut-être complexe, mais il faudrait pousser ça un petit peu », a-t-elle lancé.







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