Régler un différend avec la Ville par la médiation

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Par Diane Lapointe
Régler un différend avec la Ville par la médiation
Lors de a présentation du nouveau service. Au centre, le maire Martel et d’Équijustice Stéphanie Fournier et Isabelle Grimard. (Photo : La Relève - Diane Lapointe)

Vous avez un problème avec un service de la Ville? De la difficulté à obtenir un permis? Quel que soit le différend, les citoyens peuvent maintenant recourir à un service de médiation.

Depuis 13 ans, les Bouchervillois ont l’option de s’adresser au service de médiation citoyenne lorsqu’ils souhaitent régler un conflit avec un voisin, ou avec un membre de leur famille. Le service inclut maintenant les discordes avec l’administration municipale.

«Récemment, un citoyen nous a demandé de créer un poste d’ombudsman à la Ville. Nous avons réfléchi, et puisque nous étions très satisfaits de la médiation citoyenne, on s’est dit pourquoi ne pas étendre ce service aux conflits qui relèvent de la Ville», a expliqué le maire Jean Martel lors de la présentation du service.

De l’avis de Stéphanie Fournier, coordonnatrice pour Équijustice Rive-Sud, Boucherville est la première ville au Québec «à s’engager à faire partie prenante des situations qui impliquent les citoyens».

«Nous avons conclu une entente avec la Ville, en plus de toutes les situations que l’on traite déjà en médiation citoyenne, soit de 25 à 30 dossiers par année», fait-elle savoir.

Huit citoyens bénévoles, et bientôt dix, font partie de l’équipe de médiation. «Ils reçoivent une formation et par la suite, ils sont accompagnés par des intervenants lors des rencontres», explique Mme Fournier.

«On n’est pas ici pour régler un conflit à leur place. Notre objectif est de rétablir la communication entre les personnes», détaille Isabelle Grimard, bénévoles depuis de nombreuses années.

Les médiateurs ne sont pas mandatés pour prodiguer des conseils légaux.

La médiation citoyenne est une alternative qui aide les gens à arriver à un terrain d’entente sans devoir passer par la voie légale, à l’exception des situations de droit de la famille (séparation, divorce ou garde d’enfants) et des situations d’urgence.

«Le service est gratuit», ajoute Mme Grimard.

«Le défi pour les membres Équijustice est de demeurer impartiaux, et le premier obstacle est le volontariat de l’autre partie», dit Mme Fournier.

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