Les Flamboyants à Varennes: 80 places en garderie seront subventionnées

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Par Daniel Bastin
Les Flamboyants à Varennes: 80 places en garderie seront subventionnées
La directrice et propriétaire de la garderie privée, Aïssatou Ba-Fall, voit une opportunité dans cette conversion d’en offrir plus aux enfants, aux parents et à ses éducatrices. (Photo : Pixabay)
La ministre de la Famille et députée de Verchères, Suzanne Roy, était présente à Varennes le 12 novembre pour l’annonce de cette conversion.

Les 80 places de la garderie privée Les Flamboyants à Varennes deviendront subventionnées d’ici quelques mois grâce au volet conversion du ministère de la Famille. Cette nouvelle allègera le fardeau financier des parents et permettra d’offrir encore plus de services spécialisés à leurs enfants.

La ministre de la Famille et députée de Verchères, Suzanne Roy, était présente à Varennes le 12 novembre pour l’annonce de cette conversion. « C’est donc dire que les parents vont payer 9,10 $ par jour. Il y a eu 1 159 conversions dans tout le Québec lors du dernier appel de projets dans dix régions administratives », a-t-elle mentionné en entrevue.


« Notre gouvernement est le premier qui a vraiment entrepris un processus de conversion. Ça nous mène à près de 10 000 conversions depuis le début du Grand chantier pour les familles [NDLR : lancé en 2021] et plus 25 000 nouvelles places ouvertes. C’est donc 35 000 places subventionnés de plus de disponibles pour les familles du Québec, alors c’est une très bonne nouvelle. »

Pour sa part, la directrice et propriétaire, Aïssatou Ba-Fall, voit dans cette conversion une opportunité d’en offrir plus aux enfants, aux parents et à ses éducatrices. « Ça va faire bientôt 15 ans que j’ai initié le parcours des Flamboyants ici au Québec. On en a vécu des histoires de parents qui doivent faire des arbitrages douloureux parce que la garderie est rendue aussi chère que l’hypothèque de la maison et qu’on n’a pas le choix de quitter pour un milieu à contribution réduite, même quand l’éducatrice s’entend super bien avec nos enfants. C’est douloureux, c’est difficile, c’est frustrant. »

« C’est un éventail d’avantages qui viennent avec la subvention, des avantages auxquels on n’avait pas droit en étant privé et c’était tout de la poche des parents. » Elle s’est réjouie également pour ses gestionnaires et éducatrices. « Ce n’est pas seulement le salaire, c’est une assurance collective, c’est un fonds de pension et ce sont des aides pédagogiques pour les soutenir dans leur métier. »

« Avoir une éducatrice spécialisée dans le milieu, ça fait partie des avantages qu’on a avec la subvention. Elle peut accompagner les éducatrices dans leur milieu, mais surtout accompagner la famille, les parents et l’enfant qui a des besoins spécifiques; les identifier et mettre en place ce qu’il faut pour accompagner cet enfant. »

Aïssatou Ba-Fall possède deux autres installations, à Boucherville et à Saint-Bruno, qui n’ont pas été ciblées par l’appel de projet du ministère et elle espère qu’elles seront admissibles d’ici peu. « Je pense que ça aidera grandement aussi les familles de ces villes et de ces territoires-là. »

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