Ce n’est certainement pas l’année 2023 qui contribuera à ésoudre le problème de manque de logement à Longueuil car ce sera une « annus oribilis » à bien des égards.En 2020 1969 nouveaux logements avaient été construits sur le territoire de Longueuil. En 2023, selon les derniers chiffres disponibles (et diffusées dans La Presse il y a quelques jours) ce sont 252 nouveaux logements seulement qui seront construits soit une chute drastique de près de 80 %. Simplement pour maintenir un taux d’inoccupation d’environ 3 % il aurait fallu en construire six fois plus ! Et le problème d’accessibilité à des logements sociaux ou abordables est loin de s’améliorer lui aussi.Selon la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier au-delà de cette baisse il y a carrément un débalancement entre l’offre et la demande en logement. Il faudrait plus de logements abordables, c’est bien évident et tous les paliers gouvernementaux doivent y contribuer.Finances publiquesEn entrevue jeudi dernier, Catherine Fournier a également confirmé, autre épercussions de la baisse de construction, que les revenus de taxes de mutation seraient non seulement moindre que les années précédentes à Longueuil mais que ces revenus estimés seraient même en deçà des prévisions budgétaires qui servent à boucler les budgets annuellement.Ça n’augure pas bien pour la suite!Et, toujours en perspective budgétaire, ajoutons à cela l’inflation qui touche aussi la Ville de Longueuil en faisant augmenter certains nouveaux contrats de 20% ou même de 30% ainsi que le renouvellement à la hausse de plusieurs conventions et tous les ingrédients s’additionnent et sont en place pour que la préparation du budget 2024, un exercice qui a d’ailleurs débuté il y a quelques semaines déjà, soit pour le moins laborieux et qu’il n’apportera pas nécessairement de bonnes nouvelles pour les contribuables.