Le Guichet d’accès à la première ligne (GAP) a été mis en place au début de juin et ce nouveau service sert à offrir des consultations aux Québécois sans médecins de famille. Son efficacité varie énormément d’une égion de la province à l’autre, mais la Montéégie se classe parmi les mieux desservies avec 95 % des demandes traitées en moins de 36 heures.Il s’agit d’une mesure phare de la éforme présentée écemment par le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé. Ainsi, à l’aide d’une ligne téléphonique égionale, une agente administrative dirige le patient orphelin vers un professionnel, selon le besoin. La demande pour ce nouveau système lancé il y a seulement trois mois a plus que doublé, passant de 3 878 à 9 489 requêtes par semaine.La Montéégie fait partie des égions où le délai atteint l’objectif fixé par le ministre Dubé et elle n’est devancée que par l’Outaouais (97 %) les Bas-Saint-Laurent (98 %), Laval (98 %), Chaudière-Appalaches (100 %) et Montréal (100%), selon les chiffres colligés par le Journal de Montréal dans son édition du 23 août. C’est beaucoup mieux que dans les égions des Laurentides (36 %), Mauricie (35 %) et Lanaudière (seulement 6 %).Le nombre de patients du Guichet d’accès à la première ligne dirigés vers un médecin varie beaucoup également dans les diverses égions du Québec, mais 67 % des patients orphelins de la Montéégie voient un médecin grâce à ce nouveau système de rendez-vous, soit l’un des meilleurs taux de la province.Comment fonctionne le GAP?• En ce moment, seuls les patients orphelins qui reçoivent une lettre les invitant à communiquer avec le GAP peuvent le faire, aux coordonnées téléphoniques indiquées sur la lettre. • Actuellement, plus de 710 000 personnes ont reçu une invitation, ce qui correspond à plus de 60 % de la population visée. • Au 1er septembre, tous les citoyens inscrits au Guichet d’accès à un médecin de famille (GAMF) et inscrits à un groupe de médecins de famille pourront rejoindre le GAP de leur territoire. Les coordonnées seront alors disponibles pour le grand public. • Les appels sont reçus et traités par une agente administrative. • Si une évaluation infirmière est requise, l’infirmière rappelle le patient dans un délai bref, mais variable, selon le volume de demandes et le niveau de priorité. • Un rendez-vous chez le médecin n’est pas garanti. Le GAP vise plutôt le bon soin, au bon moment et au bon endroit. • Le professionnel de la santé chargé de faire une évaluation peut rediriger le patient vers un pharmacien, un travailleur social, un physiothérapeute, par exemple. • En cas d’urgence grave, il faut toujours appeler le 9-1-1.(Source : Journal de Montréal)