La Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) devra abattre dans le parc national des Îles-de-Boucherville quelque 4 000 frênes morts en raison de l’agrile du frêne, cet insecte exotique envahissant et extrêmement destructeur qui s’attaque spécifiquement à cette essence d’arbre.
Les travaux de coupe se dérouleront du 12 au 22 août sur les sentiers La Grande-Rivière (boucle 5 km), La Petite-Rivière (boucle 2,5 km), Le Grand-Duc (boucle 1,5 km), et le boisé de l’île Grosbois.
Les travaux planifiés depuis l’automne dernier seront menés de manière à minimiser l’impact sur le milieu naturel et préserver l’habitat des espèces fauniques environnantes, précise la Sépaq dans un communiqué de presse.
Seuls les frênes morts et à risque de chute situés dans les secteurs achalandés seront prélevés. Des arbres resteront au sol ou à demi-coupés pour continuer à offrir nourriture, abri ou perchoir aux oiseaux, reptiles ou insectes du milieu, en plus d’enrichir le sol lors de leur processus décomposition.
Un plan de restauration du couvert forestier sera mis en branle pour la plantation
d’une variété d’espèces d’arbres résistants et résilients.
Les randonneurs auront pour leur part graduellement accès aux sentiers.
Une seconde vie
Les frênes abattus seront revalorisés.
En collaboration avec le Centre de valorisation du bois urbain, une large partie du bois récupéré pourra être transformé en planches et mis en valeur dans des ouvrages.