Christian Béland a eu toute une surprise lorsqu’il a aperçu son chat, perdu depuis quatre jours, apparaître dans une fenêtre de l’école du Curé-Lequin à Longueuil, juste en face de chez lui. Le félin Arthur est maintenant de retour à la maison, non après sans quelques démarches de son maître pour le sortir de là.
Le soir du 8 août, Arthur n’est pas rentré à la maison comme à son habitude.
«Jusqu’à ce qu’il ait un an, on le promenait en laisse dans le secteur. Après, on le laissait aller. Il connait très bien le quartier. Alors sur le coup, on s’est inquiété. On avait peur qu’il lui arrive malheur», relate M. Béland
M. Béland, sa conjointe et son fils se sont donc promenés partout dans les alentours, à la recherche du jeune matou de deux ans. Ils ont contacté Proanima et ont fait une publication sur la page Facebook Animaux perdus/trouvés de Longueuil
Pas de traces d’Arthur…. Jusqu’au lundi soir, 12 août.
«On était assis sur le balcon et c’est ma conjointe qui l’a vu dans la fenêtre!» relate-t-il.
La question qui s’impose maintenant : comment le sortir de là, alors que l’école est fermée. M. Béland a laissé des messages à l’école et au Centre de services scolaire Marie-Victorin, sans succès.
Son appel au poste de police n’a rien donné. Les pompiers, toutefois, lui ont suggéré de contacter le 911 : le chat n’ayant pas mangé depuis plusieurs jours, il y avait une certaine urgence.
Mais le 911 n’a pu lui venir en aide.
C’est le lendemain matin, le mardi 13 août, que le fils de M. Béland s’est rendu à l’école, dans l’espoir qu’un enseignant ou membre du personnel y soit. «Il a fallu montré la photo du chat dans la fenêtre pour qu’on nous croit!», signifie M. Béland.
Dès que le jeune homme de 13 ans est entré dans l’école et a trouvé Arthur, le minou s’est précipité vers lui.
Dans les heures qui ont suivi, Arthur était forcément plus «au ralenti» à la maison, en mangeant un peu et en dormant. «Il était colleux aussi, il venait nous voir à tour de rôle», dit M. Béland.
Christian Béland ignore exactement comment son chat a pu se faufiler dans l’école du Curé-Lequin. Il émet l’hypothèse simplement qu’une porte était ouverte au cours de la journée, en raison de la présence d’un concierge peut-être.
Cette mésaventure ne l’empêche toutefois pas de laisser son Arthur se promener librement. «On a encore confiance en lui», conclut-il.